Sunday 10 May 2009

Fête des mères

En ce jour de fête des mères (en Belgique et en Finlande), c'est bien dur d'être loin de sa petite maman. Un coup de fil (même long) est loin d'être suffisant... Et malgré la perspective de la revoir bientôt, je voudrais tellement, particulièrement aujourd'hui, la serrer très fort dans mes bras ! En attendant, je peux juste lui offrir un petit bisou et une belle rose virtuels... Bonne fête, Maman !




Malgré tout, alors que tout le monde (même Google) semble fêter la fête des mères, c'est peut-être le moment de se rappeler que toutes les mamans ne sont pas logées à la même enseigne. L'ONG "Save the Children" publie son index annuel des mères, comparant le bien-être des mamans et de leurs enfants dans 158 pays différents. Et bien entendu les différences sont sont effrayantes: entre le top tiers, où figurent notamment la Finlande (7e) et la Belgique (17e), et le fond du classement (Chad, Sierra Leone, Niger), on passe d'un monde à l'autre. Comme l'indique le rapport, dans ces pays du tiers-monde, une mère sur 24 meurt de problèmes liés à la grossesse ou la naissance. Alors qu'en Suède, qui mène le classement, virtuellement toutes les grossesses reçoivent une assistance médicale, seules 33% des naissances ont fait l'objet de soins au Niger. Une mère suédoise typique a reçu une éducation de 17 ans et vivra en moyenne 83 ans, 65% des femmes de ce pays utilisent une méthode de contraception moderne et seulement une mère sur 185 perdra un enfant avant son cinquième anniversaire. A l'inverse, au Niger, une femme classique a reçu une éducation qui a duré à peine 3 ans et vivra en moyenne 56 ans; seulement 5% d'entre elles utilisent une méthode de contraception moderne et un enfant sur six n'atteindra pas son cinquième anniversaire, ce qui fait que quasiment toutes les mères de ce pays auront à vivre la perte de leur bébé.

J'ignore ce que je peux faire de plus, à mon humble échelle, que de consacrer une petite pensée à toutes ces mamans qui sont nées au mauvais endroit, à tous ces enfants qui auraient pu vivre s'ils avaient été mes frères et soeurs. Mais cette petite pensée, en ce jour de fête des mères, c'est une chose que je ne peux pas leur refuser...


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