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Wednesday, 1 March 2017

Février 2017 / February 2017

Le mois de février vient de se terminer et j'ai poursuivi mon petit challenge de filmer une seconde chaque jour, comme je me l'étais promis en début d'année. Ce fut particulièrement difficile ce mois-ci qui fut franchement banal : pas de grandes aventures, des journées assez répétitives, ce qui en image donne beaucoup de chats, de neige et de petits plats réconfortants. Peut-être que c'est ça le truc justement : faire un compte-rendu vidéo pour se rendre compte qu'on laisse un peu trop passer la vie sans vraiment en profiter ? J'essaierai de faire mieux en mars !

 


The month of February just ended and I went on with my little challenge of recording a second of my life every day, as I promised myself I would at the beginning of the year. It was particularly difficult this month because nothing special really happened to me, so I ended up with pretty pretty repetitive days and a bunch of videos of cats, snow and comforting food. Maybe that's the purpose of this thing, after all: this video summary made me realize that I left that month of my life pass me by without really enjoying it. I'll try and do better in March!

Wednesday, 1 February 2017

One second every day

Je n'ai pas entièrement abandonné ce blog, je manque juste d'inspiration. Ma petite vie a parfois l'air trop peu intéressante que pour être documentée autrement que par des photos et quelques tweets. Mais parfois ce qui importe c'est de faire court, et dans le genre on m'a parlé d'un outil génial : l'application pour smartphone "one second every day". L'idée c'est simplement d'enregistrer une vidéo d'une seconde chaque jour, et l'application les compile pour en faire un petit film rétrospectif. Au nouvel an, un très chouette moment passé en très bonne compagnie, meiadeleite nous a montré sa rétrospective de l'année qui se terminait ; en 365 secondes, c'est un morceau de vie qui défilait. J'adore ce concept et l'une de mes résolutions pour 2017 était de me lancer là-dedans. C'est une bonne façon de prendre un peu de recul sur sa propre vie et de se demander chaque jour : qu'est-ce qui rend cette journée différentes des autres ?

Voici donc ma petite rétrospective pour le mois de janvier, qui a eu l'air de passer très vite mais qui a été bien occupé !



I haven't completely given up on this blog, I'm just lacking inspiration. Ma modest life sometimes feels not interesting enough to be documented through other means than photos and the occasional tweet. But sometimes what matters is to be short, and with that idea in mind, I've been told of a great smartphone app: "one second every day". The idea is simply to record a one-second video every day, and the app compiles it to turn it into a short retrospective movie. At new year's eve, when I had a great time in great company, meiadeleite showed us her retrospective of the ending year; within 365 seconds was a piece of life being depicted and celebrated. I love the concept and one of my resolutions for 2017 was to start using it myself. It's a very good way to take a step back on one's own life and ask oneself every day: what made this day different from every other?

 So here is my retrospective movie for the month of January, which felt very short but which was very nicely busy.

Sunday, 20 April 2014

Joyeuses Pâques ! Happy Easter!

Aujourd'hui n'est pas n'importe quel jour : c'est le dimanche de Pâques. Mon éducation catholique me rappelle que l'on fête la résurrection du Christ, qui a réussi là le coup de com' le plus efficace de l'Histoire puisqu'on en parle encore deux mille ans plus tard. Il fut un temps où, la veille de Pâques, ma famille allait à la messe du soir. Les soeurs clarisse avaient préparé un grand feu de joie dans leur cour, où le prêtre allumait un immense cierge. Chaque croyant avait sa propre bougie blanche que l'on allumait à notre tour au cierge, et cette petite flamme bénie nous accompagnait pendant une partie de la messe, jusqu'à ce qu'on les dépose dans une grande jarre de sable où elles se consumaient toutes ensemble. C'était ma messe préférée de l'année !

Aujourd'hui, je ne vais plus à la messe ; quand je me suis rendue compte qu'au-delà des rites, tous ces chrétiens croyaient vraiment à un dieu tout puissant, je n'ai pas pu les suivre. Mais je garde le souvenir de toutes ces belles choses que la religion essaie de nous enseigner. Sans croire en Dieu et en la résurrection de son fils, Pâques est une fête de lumière et de retour de la vie. Les arbres sont en bourgeons, le jour redevient vraiment long, les fleurs sortent de terre et le soleil chauffe à nouveau. C'est tellement beau que ça me met la joie au coeur !

Je vous écris depuis ma veranda, allongée en t-shirt et en short sur notre divan extérieur qui sort tout juste de son emballage hivernal. Le soleil chauffe ma peau et j'ai l'impression de sentir mes batteries se recharger. Sur la table près de moi il y a une branche d'arbre garnie de bourgeons et de fleurs de papier que de gentilles petites sorcières sont venues nous offrir en échange de chocolat (une tradition finlandaise). J'ai prévu d'aller dans quelques minutes réveiller les plates-bandes du jardin, puis nous rejoindrons des amis pour une belle promenade dans la nature. Je ne sais pas si le Christ est vraiment ressuscité, mais en tous cas, c'est ce qui est en train de m'arriver ! 


Today is a special day: it's Easter Sunday. My Catholic upbringing reminds me that today we celebrate the resurrection of Christ, which managed 2000 years ago the most successful communication operation in History. There was a time when, on Easter eve, my family went to church. The Poor Clare sisters had prepared a bonfire in their backyard, where the priest lit a huge candle. Every believer has its own white candle to be lit to the bigger one, and this little blessed flame accompanied us for part of the Mass until it was filed in a large jar of sand where they got consumed all together. It was my favorite mass of the year!

Today, I am not going to Mass anymore; when I realized that beyond the rituals, all these Christians really believed in an almighty God, I could not follow them there. But I keep the memory of all those beautiful things that religion tries to teach us. Even without believing in God and the resurrection of His son, Easter is a celebration of light and life back. The trees are budding , days become really long, flowers emerge and the sun is warm again. It is so beautiful that it makes me very joyful!

I am writing from my veranda, lying in a t -shirt and shorts on our outdoor sofa that has recently emerged from its winter package. The sun warms my skin and I feel my batteries charging. On the table beside me there is a tree branch with buds and paper flowers that nice little witches came to offer us in exchange for chocolate (a Finnish tradition). I planned to go in a few minutes to wake the flowerbeds in the garden, then we will join friends for a nice walk in nature. I do not know if Christ has truly risen from the dead, but in any case, that's what's happening to me right now!

Saturday, 22 June 2013

Notre voyage, chapitre 6 : Cambodge / Our journey, chapter 6: Cambodia



Ca fait des mois que j'essaie de vous raconter notre voyage en Asie, mais il y a tellement de choses à dire, et puis aussi tellement de photos à classer, que je ne trouve pas le temps pour le faire.  Je ne renonce pas à tout vous raconter, mais je vais essayer d’accélérer un peu. Je ne garantis pas que j'y arriverai, mais je ferai de mon mieux !


Arrivée et hôtel

Nous avons donc pris l'avion le lundi depuis Bangkok jusqu'à la ville de Siem Reap, qui se trouve à quelques kilomètres du site d'Angkor où se trouvent les temples khmères. Le trajet en avion était court mais étant donné les horaires et les formalités (j'ai reçu mon tout premier visa !), nous sommes arrivés en milieu d'après-midi. Trop tard pour s'offrir une visite d'Angkor, alors nous avons plutôt profité de l'hôtel qui, je dois le dire, était magnifique et très luxueux (pour le même prix que notre petite chambre sans déjeuner à Hong Kong...).  Dès que nous quittions la chambre pour quelques minutes, de petits lutins en profitaient pour venir refaire nos lits - plus questions de laisser traîner une petite culotte ! On a fini la journée par un délicieux repas au bord de la piscine, un "plateau khmer" ; c'était un ensemble de petits plats de toutes sortes, salés, sucrés, épicés ou non, à manger tous à la fois, ce qui est un peu spécial ; mais j'ai trouvé ça délicieux. J'étais quand même contente qu'ils nous aient épargné le plat typique de la région, l'araignée frite entière...


Le problème du transport

Le lendemain, visite à Angkor. Non seulement l'endroit où se trouvent les temples est trop loin que pour pouvoir y aller à pied, mais il est étalé sur des dizaines de kilomètres, ce n'est pas un parc que l'on peut parcourir en marchant ni en une journée. Le moyen le plus commun pour y aller, c'est de louer un tuk-tuk pour la journée (environ 15 dollars) ; le chauffeur conduit les touristes d'un endroit à l'autre et les attend pendant les visites des temples. Mr Ours et moi avions un très mauvais souvenir du tuk-tuk et très envie de prendre notre temps sans s'inquiéter d'un "chauffeur", alors à la place, nous avons loué deux vélos. Ce fut vraiment une excellente idée : le terrain est plat, le vent nous a rafraîchi (le chaleur humide est très lourde quand on est immobile), on a pu s'arrêter à volonté pour faire des petits coucous aux singes sauvages qu'on a croisés sur le chemin, et on a même pu se permettre de revenir au coucher du soleil par l'arrière du temple Angkor Wat qui normalement n'est pas accessible (un garde nous a laissés entrer à vélo). Seul problème : on s'est pris la pluie par deux fois et au retour, on était dans un sale état de transpiration et d'humidité. Le lendemain par contre, mon pauvre postérieur était tellement irrité par la selle qu'il a fallu se résoudre à louer un tuk-tuk.


Angkor : les temples...

Je peux vous le dire tout de suite : j'ai adoré visiter le site d'Angkor. Je m'attendais à voir quelque chose d'impressionnant d'un point de vue historique, mais j'avais un peu peur de la répétition et de l'excès de visiteurs. En ce qui concerne les visiteurs, ce n'a pas été un problème : il y a tellement de choses à voir que les visiteurs sont forcément étalés sur tout le site et à part à quelques rares lieux de clichés hyper-connus, il n'y a nulle part besoin de faire la file ou de ralentir la marche.  On n'a pas osé faire le fameux cliché d'Angkor Wat au coucher du soleil qui lui doit être hyper-fréquenté, mais ça ne nous a pas manqué.

Point de vue répétition, bizarrement je n'ai pas eu du tout cette impression. Chaque temple se ressemble et en même temps, chacun a une certaine individualité. Il y a les grands et connus (Angkor Wat, Bayon), ceux qui ont été reconstruits, ceux qui sont restés en ruine tels qu'ils ont été redécouverts, ceux dont les pierres tiennent debout grâce aux racines des arbres qui ont poussé par-dessus. Il y a différents motifs architecturaux qui les distinguent assez clairement, comme les éléphants de la "terrasse aux éléphants" ou les visages de Bayon. Mr Ours et moi leur avons d'ailleurs donné des surnoms : le temple écroulé (Preah Khan), le temple en quatre parties (Ta Keo), le temple aux arbres (Ta Prohm), le temple aux visages (Bayon), le temple-puzzle (Baphuon - il a été "démonté" par les Français qui avaient soigneusement numéroté les pierres pour le reconstruire, mais la révolution cambodgienne a fait disparaître les plans et ce pauvre temple est devenu le plus grand puzzle du monde...), etc. Bref, c'est répétitif, un peu, mais ennuyeux, certainement pas.


... et le reste.

Et puis d'autres choses m'ont séduites alors que je ne m'y attendais pas. D'abord, l'impression de grandeur qui ressort de tout ça, cette impression très nette de "marcher dans l'Histoire" bien plus forte que lorsqu'on visite un lieu historique habituel, bien cordé et parfaitement reconstitué. Les temples reconstruits permettent de se rendre compte de ce à quoi ça ressemblait à l'époque, mais les autres, ceux qui sont encore en ruines, permettent de littéralement toucher du doigt la force du temps. C'est étrangement émouvant, comme ces films de sciences-fiction où l'on voit des scènes impressionnantes des villes actuelles après des dizaines d'années d'abandon. Cet endroit a été sublime il y a des centaines d'années, et il ne faut pas beaucoup d'imagination pour voir les dizaines de milliers de gens rassemblés dans cette ville, acclamant leur empereur sur la terrasse des éléphants...

La deuxième choses qui m'a surprise et beaucoup plu, c'est la nature. Le "parc" est magnifiquement entretenu et d'un temple à l'autre, on se ballade dans une superbe forêt aux arbres absolument impressionnants, avec de temps en temps un groupe de singes sauvages, une vache, un chien ou quelques poulets qui appartiennent aux paysans locaux. C'est un superbe écrin pour une telle architecture. En plus, même dans les temples, on ne suit pas un parcours fléché : le visiteur est libre d'aller où il veut, d'escalader l'un ou l'autre mur écroulé et de découvrir le petit coin de verdure et de pierres que d'autres n'auront pas vu. En plus du plaisir de la visite, il y a donc le plaisir d'une des plus belles ballades que j'aie jamais faites !


Le temps 

En fait, le seul côté désagréable de cet endroit, c'est la chaleur. Et encore, on n'était pas en saison chaude... mais l'humidité qui fait transpirer sans arrêt, c'est vraiment désagréable. Heureusement qu'il y a des dizaines de petites vendeurs de bouteilles d'eau glacées ou de fruits rafraîchissants (tout à 1$, toujours), sinon c'est la déshydratation assurée !  Le temps était de façon générale très bon, avec la très grosse pluie occasionnelle et assez surprenante au milieu d'une journée de ciel bleu.


Les gens

De façon générale, les gens sur place m'ont paru plus souriants qu'à Bangkok. Bien sûr, beaucoup vivent du tourisme et n'hésitent pas à sauter sur le touriste de façon assez agressive pour lui vendre quelque chose - comme le chauffeur de taxi très sympa au début qui nous a boudé quand il a compris qu'on ne voulait pas le réserver pour le lendemain, ou les "ce parking est gratuit mais tu dois promettre d'acheter un truc quand tu reviens"...  C'est un peu pénible, il faut s'habituer à être très ferme. Mais à côté de ça, il y a le grand sourire de la petite fille à qui tu as acheté une bouteille d'eau ou un ananas (ah, le plaisir de déjeuner avec un petit ananas coupé en quatre sur un bâton !) ; il y a les gamins au bord de la route et leurs parents qui te font de grands signes quand tu passes à vélo ; il y a les grands bonjours joyeux du personnel de l'hôtel, et le chauffeur de tuk-tuk qui fait des manœuvres compliquées pour venir te chercher jusque sous l'arbre où tu essaies d'échapper à la pluie...


Siem Reap

Le dernier jour, quand nous devions quitter l'hôtel à midi, au lieu d'aller transpirer à Angkor, nous avons visité la ville de Siem Reap. Nous avons été plutôt déçus : on m'avait dit que c'était une petite ville sympa, mais on y a vu surtout beaucoup de commerces qui vendent tous les mêmes souvenirs ou les mêmes services (genre, fish pedicure), et rien de particulièrement agréable point de vue architectural.


Bilan

Au final, j'aurais voulu passer encore un jour ou deux à Angkor ; trois jours, c'est un peu court pour un tel endroit. Mais on a vu ce qu'on voulait voir et ça nous a laissé un souvenir magnifique. Je suis aussi un peu déçue de la qualité de nos photos, elles sont loin de refléter la beauté du site, alors qu'on en a pris 500 ! J'espère qu'elles vous donneront quand même un petit aperçu.

Très rapidement, on a repris l'avion vers Bangkok, où on a passé une nouvelle nuit dans l'hôtel où l'on était avant (mais on a été surclassés dans une énoooooooorme chambre !). On est restés juste assez longtemps à Bangkok pour se faire arnaquer par un chauffeur de taxi qui nous a fait le coup de la panne pour nous refiler à un collègue juste avant les péages de l'autoroute. Puis le lendemain on a repris un autre avion vers Krabi, dans le sud de la Thaïlande - qui fera l'objet du prochain billet !


Cliquer sur la photo pour voir tout l'album / Click on the pic to see the whole album



This is the eighth episode of our trip in Asia, after the preparations, vaccinationsour first day in Hong Kongour discovery of Kowloona little more Hong Kong, first steps in Bangkok and more Bangkok.

I have been trying for months to tell you about our trip in Asia, but there is so much to write, and then also so many pictures to sort, I can not find the time to do it. I do not give up on my task to tell you everything, but I'll try to speed up the process a little. I can not guarantee I'll manage, but I'll do my best!


Arrival and hotel 

We flew on Monday from Bangkok to the town of Siem Reap, which is a few kilometers from the Angkor site where are all the famous Khmer temples. The flight was short but because of the schedules and procedures (I got my first visa!), we arrived only mid afternoon. Too late to start a first tour of Angkor, so we rather enjoyed the hotel which I must say was beautiful and very luxurious (for the same price as our small room without breakfast in Hong Kong... ). As soon as we left the room for a few minutes, small elves took the opportunity to come redo our beds - we had to be careful not to leave panties on the floor at any time! We ended the day with a delicious meal at the pool side, a "Khmer plateau", meaning a set of small dishes of all kinds, salty, sweet, spicy or not, to be eaten all at once, which is a bit special. But I found it delicious. Yet, I was happy that we were spared the typical dish of the region, spiders fried whole...


The transportation problem

The next day started our visit to Angkor. Not only is the place where the temple are located too far to walk there, but it is spread over tens of kilometers, it is not a park that can be visited on foot or in a day. The most common way to go there is to hire a tuk-tuk for the day (around $15) and the driver takes us tourists from one place to another and waits during the visits to the temples. Mr Bear and I had a very bad memory of tuk-tuk trips and really wanted to take our time without worrying about a "driver", so instead, we rented two bikes. It was really a great idea: the land is flat, the wind freshened us (moist heat is very heavy when you're not moving), we were able to stop at will to shake hands with wild monkeys, and we were even able to see the sunset from the back of Angkor Wat, which normally is not accessible (a guard let us in cycling). Only problem: it rained hard twice and at the end of the day, we were very wet from perspiration and humidity. The next day, however, my poor bottom was so irritated by the saddle that we had no choice but hire a tuk-tuk.


Angkor: the temples...

I can tell you right now: I loved visiting the Angkor site. I expected to see something awesome from a historical perspective, but I was a little afraid of a repetition feeling and an excess of visitors. Regarding visitors, this was not a problem: there are so many things to see that visitors are necessarily spread throughout the site and  except for a few places of hyper-known clichés, there was nowhere need to queue or slow down our pace. We did not try taking the famous photograph of Angkor Wat at sunset which must be super-busy, but we didn't miss it.

Concerning repetition, oddly I did not get that impression and did not get bored from seing so many temples. Each temple looks alike and at the same time, every one of them has a certain individuality. Some of them are large and famous (Angkor Wat, Bayon), then there are those that have been rebuilt, those that remained in ruins as they were rediscovered, those that are kept standing by the roots of trees that have grown over the stones. There are various architectural motifs that can be distinguished clearly enough, such as the elephants' terrace or the faces at Bayon. Mr Bear and I also gave them nicknames: the collapsed temple (Preah Khan), the temple in four parts (Ta Keo), the trees temple (Ta Prohm), the temple with faces (Bayon), the puzzle temple (Baphuon - it was "disconstructed" by the French who had carefully numbered every stone in order to rebuild, but during the Cambodian revolution all plans were and the temple became the biggest puzzle in the world...) etc.. In short, it is a bit repetitive, but certainly not boring.


...and the rest. 

Other things have seduced me more than I expected. First, the sense of grandeur that comes out of the place, this very clear feeling to "walk in History", is much stronger than usual when visiting a well kept and perfectly restored historic site. The reconstructed temples make it possible to realize what the city looked like at the time of its grandeur, but the others, those who are still in ruins, can make you literally touch the strength of time. It is strangely moving, such as science fiction films where we see impressive scenes of todays' cities represented after decades of neglect. Angkor was gorgeous hundreds of years ago, and it does not take much imagination to see tens of thousands of people gathered in the city, cheering their emperor on the Terrace of the Elephants...

The second thing that surprised me by its beaut, is nature. The "park" is beautifully maintained from temple to temple, the visitors gets to enjoy a beautiful forest with absolutely impressive trees, as well as an occasional group of wild monkeys, a cow, a few chickens or dogs that belong to local farmers. It is a beautiful setting for such an architecture. In addition, even in the temples, there is no marked trail to follow: the visitor is free to go where he wants, to climb one or the other collapsed wall and to discover the small green area and stones that others have not seen. In addition to the pleasure of the visit, there is the pleasure of the most beautiful walks I have ever done!


Weatherwise

In fact, the only bad side of this place is the heat. And yet, it was not in the hot season... but the humidity makes you sweat all the time, it's really unpleasant. Fortunately, there are dozens of small vendors of freezing-cold water bottles or refreshing fruits (everything at $1, always), otherwise dehydration is a real danger! The weather was generally very good, with the occasional very strong and surprising rain in the middle of a blue sky day.


People 

In general, the people there seemed to me more cheerful and friendly than in Bangkok. Of course, many live off tourism and do not hesitate to jump at you quite aggressively to sell something - like the taxi driver who was very nice at the beginning and then started sulking when he realized we did not want to book his taxi for the next day, or such comments as "you can park your bike here for free but you have to promise to buy something when you come back"... It's a bit annoying, one must get used to being very firm. But aside from that, there is the bright smile of the girl to whom you bought a bottle of water or a pineapple (ah, the pleasure of having lunch with a small fresh pineapple!), or kids on the edge of the road and their parents that cheerfully shake their arms at you when cycling closeby, the happy and smily "good mornings" from hotel staff, and the tuk-tuk driver who makes complicated maneuvers to pick you up right under the tree where you are trying to escape the rain...


Siem Reap 

The last day we had to leave the hotel at noon, so instead sweating at Angkor, we visited the town of Siem Reap. We were rather disappointed: I was told that it was a nice little town, but we mostly saw many shops that all sell the same souvenirs or similar services (like fish pedicure), and not particularly pleasant from an architectural point of view.


Global impressions

In the end, I could have stayed a couple of days longer, three days is a little short for such a place. But we saw what we wanted to see and we left it with wonderful memories. I'm also a little disappointed with the quality of our photos, they are far from reflecting the beauty of the site, even though we took 500 of them! I hope they will still help you to understand my enthusiasm. After we left Siem Reap, we flew back to Bangkok, where we spent another night at the hotel where we had stayed before (but we were upgraded to a huuuuuuuuuge room!). We stayed just long enough in Bangkok to be screwed by a taxi driver who faked engine problems to pass us on to a colleague just before the highway tolls. Then the next day we took another plane to Krabi in southern Thailand - which will be the topic of my next post!

Saturday, 2 March 2013

Notre voyage, chapitre 5 : Bangkok, la suite / Our journey, chapter 5 : More Bangkok


Deuxième jour


Le samedi matin, nous refaisons un nouveau programme : au lieu de marcher comme la veille, nous allons prendre le métro aérien qui nous mènera à mi-chemin du centre historique, puis nous marcherons en direction du palais royal, qui sur la carte est indiqué comme visitable (au moins le parc qui l'entoure), et du zoo. Au début tout se passe bien, le système du métro aérien n'est pas trop compliqué à comprendre (bien que moins moderne que le métro d'Hong Kong, bien sûr). La marche qui suit aboutit rapidement à de grandes avenues mieux entretenues que ce qu'on a vu la veille, ce qui n'est pas pour nous déplaire. Mais du palais royal, tout ce que nous voyons ce sont des gardes armés de mitraillettes devant une entrée apparemment fermée. Plus loin, il y a un beau bâtiment non indiqué sur notre plan décidément bien foireux. Et puis finalement, nous trouvons le zoo.


Le zoo


J'aime beaucoup les zoos - enfin, surtout les animaux. Celui-ci n'est pas très grand et pas parfaitement entretenu, mais il a un joli étang au milieu et pas mal d'animaux exotiques. Le plus surprenant, ce ne sont pas les animaux dans les cages, ce sont ceux qui sont en liberté : des lézards géants de deux mètres de long se baladent dans les allées, des oiseaux ressemblant à des hérons colorés se perchent au sommet des arbres. La végétation est très belle aussi, notamment les palmiers géants. Certains animaux sont étrangement familiers, comme les girafes dont on peut toucher la tête depuis une plateforme.

Une fois la visite du zoo terminé, la journée ne l'est pas. Nous envisageons donc de prendre un tuk-tuk jusqu'au fleuve qui n'est pas très loin, puis de descendre jusqu'au quartier historique sur un ferry mentionné par notre guide touristique. Pour le tuk-tuk, pas de soucis cette fois-ci, il y en a plusieurs à la sortie du zoo et nous avons maintenant une idée des prix. Le trajet est moins acrobatique que la veille.  Par contre, prendre le bateau s'avère plutôt difficile.


Le ferry, quelle bonne idée


Là où nous arrivons, il y a deux "ports", deux petites plateformes sur le fleuve, à dix mètres d'intervalle. Les deux sont désertes quand nous arrivons et il n'y a aucun panneau. Pensant nous être trompés d'endroit, nous redescendons le fleuve vers un autre port assez proche, mais une fois arrivés nous nous rendons compte qu'il s'agit d'un endroit où s'arrêtent des gros bateaux-spectacles. Nous retournons donc à notre point de départ.

Cette fois-ci, il y a du monde sur l'une des plateformes, et dans l'ombre, nous découvrons un panneau qui nous avait échappé. Presque rien n'est en anglais mais par déduction, nous comprenons qu'il faut prendre le bateau avec un drapeau orange qui arrive de la gauche. Quelques minutes plus tard, un bateau qui correspond arrive, mais s'arrête à l'autre plateforme. Nous nous apprêtons à nous précipiter quand une personne présente nous demande où nous allons ; nous donnons l'endroit, et elle nous fait signe de rester où nous sommes et d'attendre qu'un bateau arrive sur cette plateforme-ci.  Nous attendons donc, et quand le bateau arrive, il s'avère qu'il voyage dans le mauvais sens. Nous avions raison : nous aurions dû attendre sur l'autre plateforme.  Nous déménageons donc, et nous avons le plaisir d'attendre une demi-heure de plus.

Après ça, le trajet est facile et même agréable. L'arrivée se fait sur une autre plateforme, qui, de façon surprenante, aboutit au milieu d'un petit restaurant. Il faut traverser le restaurant sur un passage en bois rehaussé, en baissant la tête pour ne pas se prendre des bouteilles d'eau et des éclairages qui pendant du plafond, et nous débouchons à l'air libre, à un endroit impossible à trouver si on ne le connaît pas.  Entretemps, la nuit est tombée. Nous prenons le temps de faire de magnifiques photos nocturnes du temple éclairé de l'autre côté du fleuve.

Avec tout ça, le temps a passé, et quand on arrive aux temples à visiter, tout est fermé. Nous faisons un petit tour à pied du quartier, histoire de voir si il n'y a vraiment pas de possibilités de prendre d'autres photos des bâtiments éclairés, mais nous terminons bredouilles. Nous nous apprêtons donc à reprendre le bateau dans l'autre sens. Nous retraversons le restaurant et attendons sur la plateforme. Au bout d'une demi-heure, sans bateau et sans personne d'autre qui attende que nous, nous demandons à la dame du restaurant qui passe sans arrêt à côté de nous quand est le prochain bateau ; elle nous apprend qu'il n'y en aura plus ce soir-là. Depuis le temps qu'on poireautait, elle aurait pu nous le dire plus tôt...

Du coup on sait très bien qu'on est trop loin de l'hôtel pour un tuk-tuk, donc il ne nous reste plus qu'à prendre un taxi. Justement, l'un d'eux dépose un client tout près. On se précipite, on donne l'adresse au chauffeur, mais il refuse de nous écouter et se contente de répéter "tuk-tuk, tuk-tuk !".  Argghh...  Heureusement pour nous, un Thaï serviable vient nous aider, nous demande où nous allons, parle au chauffeur et finalement celui-ci accepte de nous prendre, visiblement à contre-coeur. Et on retrouve l'hôtel avec plaisir.


Troisième jour


Ce matin-là, nous sommes bien décidés à voir au moins une partie de la partie historique de la ville, et nous mettons sur pieds une nouvelle stratégie : nous allons prendre le métro jusqu'au fleuve, puis le ferry, maintenant qu'on a compris le principe. Nous partons assez tard, mais tout se passe étrangement bien. Nous visitons le temple qui était fermé la veille, "... Wat" ; c'est un complexe assez grand et carrément superbe. Il y a notamment un Buddha couché très, très grand (dix ou quinze mètres de long - encore heureux qu'il est couché !).  Tout est parfaitement conservé, très coloré et doré, un peu répétitif peut-être, mais se balader dans cette mini-ville au coeur de la ville a quelque chose de très spécial. Entre les temples, il y a ces sortes de pyramides colorées, ces portiques, des statues d'hommes priant ou d'animaux, et même quelques animaux vivants (des chats en l'occurrence). Tout à coup, je me dis que peut-être, en effet, ça valait la peine de venir...

En sortant de là, nous avions l'intention de visiter un autre complexe qui avait l'air encore plus grandiose et se trouvait juste à côté. Sauf qu'il était déjà trop tard (vers 15h !) et l'autre temple était fermé. Nous étions assez désappointés je dois dire, on ne s'y attendait pas. Mais une femme sur place nous dit qu'il faut aller voir le "buddha géant" qui se trouve "juste là-bas au bout de la rue"... Vu la taille du buddha couché, on s'est dit que le buddha géant, on ne pouvait pas le louper. Eh bien si. Malgré les indications de la dame et malgré notre malheureuse carte, on n'a jamais trouvé le buddha géant. A la place, on s'est perdus dans un petit marché local où il était difficile de se déplacer, et quand on s'est retrouvés dans un cul de sac, on a fait demi-tour et on a simplement repris le bateau pour rentrer à l'hôtel. A nouveau, c'est le resto, toujours aussi délicieux, qui a sauvé notre soirée.

C'était notre dernière journée à Bangkok ; le lendemain, on prenait l'avion pour le Cambodge. Comme je l'écrivais dans le billet précédent, je crois qu'au final, on a tout simplement raté notre rendez-vous avec cette ville et on ne l'a qu'entrevue, pas nécessairement sous son meilleur jour. C'est un peu dommage, mais voilà : ça arrive !



Cliquer sur la photo pour voir tout l'album de nos photos de Bangkok.




This is the seventh episode of our trip in Asia, after the preparations, vaccinationsour first day in Hong Kongour discovery of Kowloona little more Hong Kong and first steps in Bangkok.

Second day


On Saturday morning, we made new plans: instead of walking as before, we decided to take the skytrain which ran halfway to the historical center, then walk towards the royal palace, which was indicated on the map as visitable (at least the surrounding park), and then see the zoo. At first everything went well, the skytrain system was not too complicated to understand (though less modern than the subway in Hong Kong, of course). A quick walk led us to some major avenues much better maintained than the part of the city we had seen the day before, which was quite pleasant. But when we arrived at the royal palace, all we saw was guards armed with machine guns and a front entrance apparently closed. Further on the same road, there is a beautiful building which is not listed on our plan decidedly crappy. And finally, we find the zoo.


Zoo


I love zoos - or rather, I love zoo animals. That zoo is not very big and not very well maintained, but it has a nice pond in the middle and a lot of exotic animals. The most surprising animals are not in the cages, they are those who are free: giant lizards two feet long roam the aisles, birds resembling colorful herons perch on the treetops. The vegetation is very nice too, especially the giant palm trees. Some animals come very close to people, like giraffes whose head you can almost touch when standing on a platform.

At the end of our visit, the day was not over yet. We therefore decided to take a tuk-tuk to the river which is not very far away, then down to the historic district by ferry - ferry lines are recommended in our tour guide. We didn't have any trouble taking a tuk-tuk this time, there were several of the at the zoo exit and the ride was less acrobatic than the one before. On the other hand, taking the boat proved to be rather more difficult than anticipated.


The ferry, what a good idea


Upon arrival at the point where the harbour was supposed to be located, there were actually two small platforms on the river, ten meters apart. Both were deserted and we did not see any signpost. We thought we might be at the wrong place so we walked along the river to reach another harbour we could see a little further, but when arriving there, we realized it was only harbouring large dinner boats. So we walked back to our starting point.

Meanwhile, some people had arrived and were sitting on one of the platforms, and we noticed a sign that we had not seen earlier. Almost nothing was in English but by deduction, we understood that several boat lines were stopping at that harbour and we had to catch the boat with an orange flag coming from the left. A few minutes later, a boat corresponding to that description arrived, but it stopped at the other platform. We were about to rush and catch it when someone asked us where we were going, we named the place, and that person told us to stay where we were and wait for a boat that would stop on our platform. So we did as we were told. Only when the boat arrived, it turned out that that one was going in the wrong direction. The guy's advice was wrong: we should have waited on the other platform. So we moved, and we had to wait another half hour.

After that, the trip was easy and even enjoyable. We disembarked on another platform, which, surprisingly, was located in the middle of a small restaurant. One had to cross the restaurant on a raised wooden walkway, lowering one's head so as not to hit water bottles and lights hanging from the ceiling, and the walkway ended in a place quite impossible to find for one who doesn't know it. Meanwhile, night had fallen. We took some time to make beautiful pictures of a temple illuminated at night on the other side of the river.

With all this time had passed, and when we got to the temples to visit, everything was closed. We had a little walking tour of the neighborhood, just to see if there was really no possibility of taking night pictures of the beautifully lit buildings, which wasn't the case. So we went to take the boat in the opposite direction. We crossed the restaurant and waited on the platform, close to a few customers and a waitress coming and going. After waiting for half an hour, no boat had arrived and no one else had come to wait for one, so we asked the waitress whether the next boat would come soon; she answered that there would be no more boat for the evening. She could have told us earlier...

At that point, we knew that we were much too far from the hotel to take a tuk-tuk, so we were left with finding a taxi. Right then one taxi stops not far from us. We rush, we give the address to the driver, but he refuses to listen to us and simply repeats "tuk-tuk, tuk-tuk". Argghh... Fortunately for us, a helpful Thai that was passing by asked us where we were heading, talked to the driver and finally convinced him to take us,  although rather unwillingly. And back to the hotel.


Third day


That morning, we were determined to see at least a part of the historical district, so we set up a new strategy: we would take the subway to the river, and then the ferry, now that we knew how it worked. We left rather late (enthusiasm for city adventures was running low at that point), but everything went strangely well. We visited the temple which was closed the day before, "Wat Po"; it's a fairly large complex and downright gorgeous. It include a reclining Buddha which is very, very large (ten or fifteen meters long). Everything is perfectly preserved, very colorful and golden, a little repetitive maybe, but walking in this mini-city in the heart of the city is truly very special. Between the temples, there are  kinds of colorful pyramids, porticoes, statues of praying men or animals, and even some live animals (cats in this case). Suddenly, I realised that perhaps, it was worth all the trouble...

When we left there, we intended to visit another complex which looked even bigger and was next door. Except that it was already too late (around 15.00) the other temple was closed. We were pretty disappointed I must say, we did not expect it. But then a woman at the door told us that we must go to the "Giant Buddha" who is "right there at the end of the street"... Given the size of reclining buddha, we thought that the giant buddha must be quite a sight and pretty easy to find. I wish it was. Despite indications of the lady and despite our terrible map, we never found the giant Buddha. Instead, we got lost in a small local market where it was difficult to move, and when ended up in a dead end, we turned around and we simply took the boat back to the hotel. Again, it's our favourite restaurant, always delicious, which saved our evening.

It was our last day in Bangkok; the next day, we took a plane to Cambodia. As I wrote in the previous post, I think in the end we just missed our appointment with the city and we only had a glimpse of it, not necessarily in the best light. This is a shame, but here it is: that's adventure, too!


Clic on the pic to see all our photos from Bangkok.

Thursday, 14 February 2013

Solidarité féminine / Women's Power

Aujourd'hui, c'est la Saint Valentin, et ne faites pas semblant que vous l'ignorez. Mr Ours et moi ne l'avons jamais fêté jusqu'à présent ; raison officielle : ici, c'est la fête de l'amitié, et non celle de l'amour ; raison officieuse : Mr Ours est le degré zéro du romantisme, et il commence à déteindre sur moi. Je n'ai donc eu aucun problème pour traiter cette journée comme toutes les autres. 

Jusqu'au moment où Mr Ours et rentré du bureau... un gros bouquet de fleur dans les bras. J'en suis restée ébahie. En sept ans, c'est la première fois qu'il m'offre des fleurs en-dehors de mon anniversaire ! Ce n'est pas déplaisant mais c'est juste si peu naturel que je ne peux pas m'empêcher de chercher des motifs cachés - même si c'est la deuxième fois qu'il me surprend de cette façon en quelques mois.  

Je n'ai pas eu à me poser des questions trop longtemps : la raison de ce geste très inhabituel, c'est qu'il a cédé à la pression féminine. D'abord, sa mère lui a passé un coup de fil, et lors de la conversation lui a rappelé qu'il devait m'acheter des fleurs. Il n'obéit pas toujours à sa maman, le méchant garçon, mais il a eu le malheur de parler de cette conversation avec ses collègues féminines... qui apparemment lui ont si bien remonté les bretelles qu'il s'est senti obligé de se précipiter chez le fleuriste. Je précise que je n'ai jamais rencontré les collègues en question. 

Moi je dis, la solidarité féminine, ce n'est pas un mythe.


Non, le chat n'a pas été livré avec le bouquet.


Today is Valentine's day - and don't pretend you didn't notice. Mr Bear and myself have never celebrated it until now. The official reason is, here in Finland, they celebrate friendship and not love today; the real reason is, Mr Bear is level 0 in romanticism, and I resemble him more and more. So I had no difficulty treating this day just like any other day.

That was until Mr Bear came back home from work... carrying a huge bouquet. I was astonished. In seven years, it's the first time he ever offered me flowers any other day than on my birthday! I won't pretend it was unpleasant, but it was just such an unnatural move that I couldn't help looking for hidden motives - even though it's the second time in only a few months that he has surprised me this way.

I didn't have to worry too long: the reason for this very unusual move was feminine pressure. First, his mother called him on the phone today, and during the conversation reminded him that he should buy me flowers for Valentine's day. He doesn't always obey his mummy (bad boy) but he made the mistake of talking about this conversation with his female colleagues... who obviously pestered him so much that he felt compelled to run to the next flower shop. I must mention that I have never met these colleagues before.

Let me tell you, solidarity between women does exist.


No, the cat was not sold with the flowers.

Thursday, 3 January 2013

Notre voyage, chapitre 3 : encore un peu d'Hong Kong / Our journey, chapter 3 : a little more Hong Kong

Ceci est le cinquième épisode de notre voyage en Asie, après les préparations, les vaccinsle premier jour à Hong Kong et la découverte de Kowloon.

L'île d'Hong Kong


Pour notre deuxième jour (complet) à Hong Kong, nous avions l'intention de passer la journée au parc Disneyland, mais après la fatigue de la veille, et une autre nuit en partie insomniaque, nous sommes restés trop tard au lit et que nous avons préféré poursuivre la visite de la ville. Après la partie Kowloon, nous avons exploré l'île de Hong Kong, avec tout d'abord un tour du quartier financier où les gratte-ciels rivalisent de hauteur et de luxe.  Le trafic dans les rues est plutôt intense mais sans exagération, car il y a au final peu de voitures et beaucoup de transports en commun - notamment des trams à deux étages plutôt amusants. Ce quartier est un peu compliqué pour les piétons car les grandes artères se traversent en utilisant des ponts ou des sous-terrains qu'il faut trouver, et puis se ballader le nez en l'air pour tenter de profiter un peu de l'architecture est fatiguant au final ! Mais ce lieu ressemble tellement à Manhattan que c'en est bluffant. 

Dans le même coin, nous avons vu la cathédrale Saint John, relique de l'époque coloniale, et le parc de Hong Kong, avec ses jolis poissons et sa magnifique volière pleine de perroquets. C'est amusant comme la nature peut être luxuriante en plein milieu de la ville ! 

The Peak


Dans l'après-midi, nous sommes monté jusqu'au Peak. Il s'agit d'un haute colline qui surplombe l'île. On y accède grâce à un petit tram de plus de cent ans d'âge qui grimpe une pente très, très raide pour un trajet d'une grosse demi-heure. Tout en haut, il y a un petit complexe avec des boutiques, des restaurants et une tour panoramique. La vue d'en haut porte sur la ville d'un côté et sur les paysages plus naturels de l'autre côté de l'île. Nous y sommes restés jusqu'au coucher du soleil, histoire d'avoir des photos de jour et de nuit. 

Au moment de descendre, il commençait à faire un petit peu froid, et la file pour le tram du retour était vraiment très longue... Alors Mr Ours a eu l'idée saugrenue de redescendre à pied. Et il a bizarrement réussi à me convaincre. Nous voilà donc le long de la pente raide, sur une route qui serpente, dans la nuit. Au début, il s'agissait d'une rue pour voitures bien éclairée, mais au bout de quelques centaines de mètres, un chemin pour piétons bifurquait vers le bas. Heureusement pour nous, le passage était étroit mais macadamisé et bien entretenu, car il n'était pas éclairé et entouré de végétation qui nous cachait les lumières de la ville en contrebas ; autrement dit, il faisait noir comme dans un four !  Ceci dit, la petite aventure a fini par être plutôt agréable, surtout quand on est à deux, que la température est idéale pour un peu de sport facile, et qu'entre deux arbres l'on distingue la vue sur l'une des plus belles villes du monde. Le vent apportait des odeurs de mer, de poisson, et de temps en temps, un parfum de fleur très subtil que je regrette vraiment de ne pas avoir pu identifier. Finalement, la promenade impromptue et nocturne fut plutôt une bonne idée ! 

Disneyland


Le soir, nous avons mangé relativement tôt dans notre petit fast food chinois du premier jour, et le lendemain matin (mercredi) nous étions en pleine forme pour la fameuse journée à Disneyland. S'y rendre est très facile puisqu'il y a une ligne de métro spéciale qui y mène (avec des rames spéciales aux fenêtres en forme de Mickey...). Le terrain où il se trouve est situé près de l'aéroport et fait partie des terres récupérées sur la mer. 

Disneyland, c'est toujours Disneyland, et comme à celui de Paris les décors sont soignés et tout est fait pour créer la magie de Disney qui nous fait retomber en enfance. Mais par rapport à Disneyland Paris, celui-ci est beaucoup plus petit et il y avait très peu d'attractions "à sensations" pour adultes : le petit train de la mine, le Space Mountain qui était en maintenance, un train aux rails très courts et un "pilier à parachutes". Tout le reste, y-compris les spectacles, est avant tout destiné aux enfants. Après avoir essayé toutes les attractions qui nous intéressaient, nous avons fait plusieurs tours sur le petit train de Buzz Lightyear à cause de son système de tir sur cibles qui nous amuse tous les deux (d'autant plus que j'ai battu Mr Ours deux fois sur trois) et nous avons assisté à deux spectacles ("Le Roi Lion" et "The Golden Mickeys") et à la parade, mais au milieu de l'après-midi nous nous ennuyions déjà.  Nous sommes donc rentrés pour une nouvelle sieste et comme nous nous sommes réveillés trop tard, nous avons sauté allègrement le dîner.

Dernier jour, l'aventure du check-in


Le lendemain (jeudi 8 novembre) était le jour de notre départ pour la Thaïlande, mais notre avion ne partait que dans l'après-midi et il fallait libérer la chambre avant midi. Nous avons donc pris notre valise et l'avons emmenée à la station de métro centrale de l'île d'Hong Kong, où un ingénieux système permet de faire sur place le check-in pour le vol, de laisser ses bagages qui seront transportés à l'aéroport et de prendre soi-même un train direct plus tard. Le problème c'est que le check-in en question n'était ouvert que quatre heures avant l'heure du vol, ce qui nous a obligé à déposer notre valise à la consigne le temps d'aller faire une nouvelle ballade à Kowloon. Puis au moment du check-in, problèmes techniques : l'employé semblait tout perdu parce qu'on était l'un des rares clients à voler sur Ethiopian Airlines (un vol qui faisait une escale à Bangkok en reliant Hong Kong à Addis Abeba). 

Le check-in a finalement réussi, mais on m'a également demandé, une fois à l'aéroport, de me rendre aux comptoirs de la compagnie aérienne pour signer un papier authentifiant le paiement - c'est la toute première fois qu'on me demande un truc pareil !  Après un dernier tour dans le centre d'Hong Kong et un bon repas, nous avons donc pris le train jusqu'à l'aéroport et sommes partis à la recherche des comptoirs d'Ethiopian Airlines. Sur le chemin, nous croisons un attroupement assez comique avec une longue file de caddies à bagages surmontés d'énormes paquets emballés dans du cellophane, et seulement cinq ou six hommes pour les encadrer. C'était tellement comique que Mr Ours a pris une petite photo souvenir... puis on s'est rendu compte qu'il s'agissait de la file pour le check-in de notre avion !  Petit moment de frayeur concernant le poids de la soute... Mais je vous rassure, tout s'est bien passé ! 

Hong Kong, c'est fini pour le moment !  Pour le prochain numéro, je vous emmènerai à Bangkok  :)




Pour voir notre album d'Hong Kong, cliquer sur cette photo / To see our Hong Kong photo album, click on this picture 




This is the fifth episode of our trip in Asia, after the preparations, vaccinationsour first day in Hong Kong and our discovery of Kowloon.


Hong Kong Island



We intended to spend our second (full) day in Hong Kong at Disneyland, but after the fatigue of the first day and another partly insomniac night, we stayed in bed too late and we chose to continue our city tour instead. After Kowloon, we explored the island of Hong Kong, with first a tour of the financial district where skyscrapers compete for height and luxury. The traffic in the streets is pretty intense but not unbearable, because there are ultimately few cars and many public transports - including double-decker trams which are rather fun. This area is a bit complicated for pedestrians because large arteries can only be crossed using overhead or underground passages that can be hard to find, and then strolling with our nose in the air trying to enjoy a bit of architecture is tiring! But this place is so much like Manhattan, it's stunning.

In the same area, we saw the St John Cathedral, a relic of the colonial era, and the Hong Kong Park, with its lovely fishes and beautiful aviary full of parrots. It's funny how nature can be luxurious in the middle of a city!



The Peak



In the afternoon, we climbed to the Peak. The Peak is a high hill overlooking the island. It is accessed by a tramway over a hundred years old that climbs a very, very steep road for a good half hour. At the top, there is a small complex with shops, restaurants and an observation tower. The view is wonderful, with the city on one side and the more natural landscape on the other side of the island. We stayed until sunset, in order to get both daily and nightly photos.

When we decided to get back to the hotel, it was getting a little cold, and the queue for the tram back was really long... So Mr Bear had the bright idea of ​​walking down. And, strangely, he managed to convinced me. So here we are along the steep, winding road in the night. At first, it was a well-lit car street car, but after a few hundred meters a footpath forked down. Fortunately for us, the passage was narrow but covered with a well maintained tarmac because it was not lit and was surrounded by vegetation that hid the lights of the city below, ie, it was pitch-black! That said, the little adventure ended up being pretty good, thanks to a pleasant companion, ideal temperature for a bit of easy sport, and occasional glimpses  of one of the most beautiful cities in the world. The wind brought the smell of sea, fish, and occasionally a very subtle fragrance of flowers that I really regret not having been able to identify. Finally, this impromptu walk in the night was a pretty good idea!



Disneyland



In the evening we ate relatively early in the small Chinese fast food we had discovered the first day, and the next morning (Wednesday) we were ready for Disneyland. Getting there is easy as there is a special metro line (including special trains with Mickey shaped windows ...). The land where it is located is near the airport and is part of the land reclaimed on the sea.

Disneyland is always Disneyland and like in Paris, decorations are neat and everything is done to create the magic of Disney that brings visitors back to childhood. But compared to Disneyland Paris, it is much smaller and there were very few rides for adults: the usual mine train, Space Mountain which was down for maintenance, a train with very short rails and a "parachutes pillar". Everything else, including the shows, are intended primarily for children. After trying all the attractions that interested us, we did several laps on the train of Buzz Lightyear because of its system of target shooting which amuses us both (especially since I beat Mr Bear two out of three times) and we attended two shows ("The Lion King" and "the Golden Mickeys") and the parade, but around the middle of the afternoon we were  getting bored. We went back to the hotel for a nap and as we woke up too late, we unwillingly skipped dinner.



Last day and check-in adventures



The next day (Thursday, 8 November) was the day of our departure for Thailand, but our flight was leaving in the afternoon and we had to leave the hotel room before noon. So we took our suitcase and carried it to the central metro station on the island of Hong Kong, where an ingenious system allows on-site check-in for the flight, as your luggage will be transported at the airport and travellers can take a direct train later. The problem is that the check-in question was open only four hours before the flight and we were too early, so we had to drop our luggage while we had another walk around Kowloon. Then at the time of check-in, technical problems arose: the employee seemed lost because customers  flying on Ethiopian Airlines were rare (our flight made a stop in Bangkok en route to Addis Ababa) .

The check-in was eventually successful, but I was also asked to later go to the airline counter at the airport to sign a paper authenticating the payment - this is the first time I was ever asked such a thing! After a final tour in the center of Hong Kong and a good meal, we took the train to the airport and went searching for Ethiopian Airlines counters. On the way, we passed a comical crowd with a long line of baggage carts carrying huge packages wrapped in cellophane, and only five or six men to push them. It was so funny that Mr Bear took a small souvenir photo... then we realized it was the queue for check-in to our flight! We were for a while a little worried about the weight of the cargo... But I assure you, everything went well!

That's it for Hong Kong. In the next issue, I will take you to Bangkok :)


Pour voir notre album Disneyland, cliquer sur cette photo / To see our Disneyland photo album, click on this picture 

Thursday, 27 December 2012

Notre voyage, chapitre 2 : Kowloon / Our journey, chapter 2: Kowloon

Ceci est le quatrième épisode de notre voyage en Asie, après les préparations, les vaccins et le premier jour à Hong Kong.

Départ sur les chapeaux des baskets


Nous nous sommes endormis le dimanche soir, premier jour de notre beau voyage, en pensant que la fatigue du voyage nous permettrait de passer une bonne nuit et de ne pas ressentir les effets du décalage horaire. Pari perdu : on s'est tout les deux réveillés vers 3h du matin. On ne s'est rendormis qu'au lever du soleil, et le lendemain matin, on a eu un peu de mal à se lever... Mais qu'à cela ne tienne : en milieu de matinée nous étions dehors, les pieds dans nos baskets (lors de la ballade de la veille, mes petites sandales m'avaient déjà filé des cloches).

La température était idéale, aux environs de 25°-28°.  Nous avions un but précis : acheter un nouvel objectif grand angle pour notre appareil, pour profiter de la différence de prix par rapport à la Finlande, et aussi parce qu'avec un objectif normal, impossible de prendre le moindre gratte-ciel du pied au sommet !  Pour ça, d'après internet, l'endroit idéal était le quartier Mong Kok, à Kowloon.

Dans la jungle du métro


Première étape : le métro. Pour ça, on a demandé une carte à notre gentil employé de l'hôtel, puis nous nous sommes rendus à la station la plus proche. On n'a pas perdu de temps à essayer de comprendre le système et on a demandé conseil au bureau d'information. L'employé, un peu rapide mais efficace, nous a expliqué que le système le plus économique était la carte Octopus : achetée 150HK$ (10HK* = à peu près 1€), dont 100$ de crédit; on peut la recharger à toutes les stations, et quand on part, on peut revendre la carte et récupérer les 50$ + la valeur restante réduite de 50$.  On s'est vite rendu compte que la carte Octopus était vraiment pratique à utiliser : dans le métro, on la pose sur le lecteur pour ouvrir les portillons, elle affiche alors le crédit restant, et on refait la même chose pour sortir à l'arrivée, elle affiche et soustrait le prix du voyage. A peine besoin de ralentir pour passer. En plus, elle sert aussi à payer dans certains petits commerces comme les 7/11 (équivalents des Night&Day), McDonald's, etc.  Au final on l'a rechargée plusieurs fois (et j'ai même réussi à perdre la mienne, je suis trop forte).

A part ça, le métro de Hong Kong est dense et très fréquenté mais aussi très bien organisé, ce qui fait qu'on n'a pas eu le moindre problème d'orientation. Toutes les annonces sont fait en trois langues : chinois mandarin et cantonais (enfin je présume) puis anglais. Il nous est même arrivés qu'une dame propose de nous aider à trouver l'arrêt que nous cherchions, et le plus étonnant est qu'elle a compris du premier coup le nom en chinois que j'ai prononcé !  Je suis également assez fière de connaître mon premier idéogramme chinois, celui pour le métro !  Le seul côté énervant des stations, c'est la voix qui répète, à tous les escalators : "Please hold the handrail !" (veuillez tenir la rampe !). Au bout d'un moment, ça tape sur le système.

L'histoire du rat


Pour aller à Mong Kok, on a décidé de sortir du métro arrêts plus tôt et de marcher le long de Nathan Road, une grande avenue commerciale de Kowloon. Comme la veille au soir, les rues étaient bondées. Tous les cinq mètres, il y a quelqu'un qui distribue des cartes de visites pour des commerces - nous n'en avons pris aucune donc je ne saurais même pas vous dire ce qu'ils vendaient ! Les commerces sont très variés, entre boutiques de luxe et vendeurs d'appareils photos compacts. Les trottoirs larges nous semblaient propres et accueillants... jusqu'à ce qu'on y croise un gros rat mort ! Je n'ai toujours pas compris ce qu'il faisait là, car pour le reste, aucune saleté !

Un peu de shopping chinois


Arrivés à Mong Kok, on a vite compris qu'on était au bon endroit : un magasin sur deux vendait de l'électronique, avec plusieurs enseignes dont les franchises se trouvaient à quelques mètres l'une de l'autre. Non seulement les trottoirs étaient plein de monde, comme sur Nathan Road, mais les rues aussi ! On a fait le tour de six ou sept magasins qui vendaient l'objectif qu'on cherchait et les prix étaient les mêmes à peu de chose près, donc a fini par faire notre achat. On a aussi reçu un bon de réduction pour l'outlet d'Esprit qui se trouvait juste à côté, ce qui m'a permis d'acheter pour presque rien un short dont j'avais vraiment besoin pour la suite du voyage.

Le temps d'un petit hamburger, et nous repartions en sens inverse sur Nathan Road, cette fois-ci avec l'appareil photo autour du cou. Nous nous sommes arrêtés au parc de Kowloon : des étangs plein de jolies tortues qui prenaient le soleil, un beau parc à oiseaux aquatiques, des arbres magnifiques, bref, un espace pour respirer au coeur de la ville. C'était tellement calme qu'une dame s'y adonnait à la méditation...

Comme des stars sur l'avenue


Nathan Road finit en bord de mer, et tout le long de l'eau, face à l'île d'Hong Kong, il y a une rue piétonne très large qui s'appelle L'Avenue des Stars.  Comme à Hollywood, les stars du cinéma asiatique y ont laissé leur emprunte (je ne connaissais que Bruce Lee et Jackie Chan, honte sur moi !).  Mais le plus intéressant, c'était surtout la magnifique vue sur les grattes-ciels de l'île d'Hong Kong !  Chaque soir, à 20h, il y a d'ailleurs un spectacle son et lumière à admirer depuis cette avenue.

Comme nous étions encore en milieu d'après-midi, nous sommes rentrés à l'hôtel le temps de faire une petite sieste, et nous sommes revenus pour 20h, armés de l'appareil photo et de son trépied pour réussir les photos nocturnes.  Le spectacle ne m'a pas paru particulièrement grandiose, je dois l'avouer : il se limite à de la musique et des éclairages de bâtiments qui variaient en rythme. Mais la vue nocturne est de toutes façons grandiose.

Le temps de se ballader encore un peu dans le coin et de prendre des tas et des tas de photos pour être sûrs d'en avoir quelques-unes de réussies, nous sommes revenus dans le quartier de l'hôtel au moment où la plupart des restaurants fermaient. On a fini dans une sortie de petit resto de quartier où le menu n'était pas franchement inoubliable.

Je m'attendais à ce que ma narration soit longue et détaillée, mais c'est encore pire que ce que je croyais !  Qu'à cela ne tienne, ces premiers jours sont aussi ceux qui m'ont le plus impressionnée et dont je garde les souvenirs les plus précis. J'espère qu'en coupant ce long texte avec des sous-titres, et en vous promettant de raccourcir un peu la suite, vous continuerez à me suivre - le meilleur est à venir !



Mong Kok



This is the fourth episode of our trip in Asia, after the preparations, vaccinations and our first day in Hong Kong.

Starting at top sneakers speed 


We fell asleep on Sunday night, the first day of our great trip, believing that thanks to the fatigue of the trip we would have a good night and easily overcome jet lag. We lost our bet: the two of us woke up around 3am. We did not sleep again before sunrise, and the next morning we had a little trouble getting up at a decent time... But never mind: around mid-morning we were outside, dressed for a good walk. The weather was perfect, around 25° - 28°C.

We had one first goal: buy a new wide angle lens for our camera to take advantage of the price difference compared to Finland, and also because with a normal lens, there was no way we could fit  skyscrapers from foot to top in the same picture! According to the internet, the area for that kind of shopping was the Mong Kok neighbourhood in Kowloon.

In the jungle the metro 


First step: the subway. To get there, we asked for a map to our nice hotel employee, then we went to the nearest station. We did not waste time trying to understand the system and sought advice at the information desk. The employee, a little hurried but effective, explained that the most economical system was the Octopus card: it could be purchased for 150 HK$ (10 HK$ = about 1 €), including  100 $ credit that can be filled again at any station, and when we would leave, we could sell the card and get $ 50 back + the remaining value reduced by $ 50. We soon realized that the Octopus card was really convenient to use: in the subway, we put it on a reader to open the gates, it displays the remaining credit, and upon arrival, it displays and subtracts the fare. Very efficient and very quick to use. In addition, it can also be used as a payment card at some small businesses such as 7/11, McDonald's, etc.. In the end we refilled it several times (and I even managed to lose my card and had to have it replaced).

Apart from that, the Hong Kong metro is complex and busy but also very well organized, so we had no orientation problem whatsoever. All announcements are made in three languages: Mandarin Chinese, Cantonese (well, I presume) and English. A lady also offered to help us find the stop we needed, and the amazing thing is that she easily understood the Chinese name I gave! I am also quite proud to know my first Chinese ideogram, the one representing the subway!  

A rat story


On our way to Mong Kok, we decided to leave the metro two stops early and walk along Nathan Road, a major shopping street of Kowloon. Streets were pretty crowded. Every five meters, there was someone distributing business cards - we did not take any so I can not even tell you what they were for! Shops around were mainly little boutiques and small camera sellers, the sidewalks were wide and seemed clean... until we passed across large dead rat! I still do not understand how it could have been there, because otherwise everything was perfectly kept!


A little Chinese shopping


At Mong Kok, we quickly realised we were in the right place: every second shop sold electronics and camera gear. Not only the sidewalks were full of people like on Nathan Road, but the streets too! We found around six or seven stores that sold the lens we were looking for and the prices were almost exactly the same, so we made our purchase. We also received a voucher for the Esprit outlet next door, which allowed me to buy very cheap shorts which I really needed for the rest of the trip. After a quick hamburger we left in the opposite direction on Nathan Road, this time with the camera around the neck.

We stopped at Kowloon Park: ponds full of beautiful sun-bathing turtles, a beautiful park with aquatic birds, magnificent trees, in short, a breathing space in the heart of the city. It was so quiet there that a lady was practicing meditation!


Like stars on the Avenue 


Nathan Road ends at the sea side, and along the water, facing the island of Hong Kong, there is a wide pedestrian street called Avenue of Stars. Just like in Hollywood, Asian movie stars have left their handprints (I only knew Bruce Lee and Jackie Chan, shame on me). But the place is most interesting for its beautiful view on of Hong Kong Island's skyscrapers! Every evening at 20h, there is also a sound and light show to enjoy from this avenue.

As we were still in the middle of the afternoon, we returned to the hotel to take a nap, and we came back before 20h, carrying the camera and tripod for a few shots. The show did not seemed particularly impressive, I must confess: it is limited to the music and lighting of buildings at a speed that follows the music. But the night view is great anyway. We spend some time walking around a little and taking lots and lots of pictures to be sure to have some good ones, then we returned to the hotel area at an hour when most restaurants were closed. We ended up in a small neighbourhood restaurant where the food was not really memorable.

I expected this tale to be long and detailed, but it's even worse than I thought! Never mind that, these days are the ones who have most impressed me and I keep accurate memories. I hope that by cutting it along with text captions, and promising to shorten the tale a little in the future, you'll continue to follow me - the best is yet to come!

Monday, 3 December 2012

La vaccination, cette grande aventure / Vaccination, such an adventure

Nous ne sommes pas encore partis.  Je sais que vous êtes impatients de m'accompagner pour ce grand voyage, mais avant, je voudrais vous parler d'une petite aventure déroutante, parce qu'elle rejoint le thème de ce blog : la vie en Finlande.

J'avais déjà entendu beaucoup de choses sur le système médical finlandais.  Des histoires assez effrayantes de personnes refusées aux urgences parce qu'elles n'avaient pas assez mal, d'hôpitaux où ou vous installe dans le couloir, de rendez-vous chez le dentiste qui se prennent un an à l'avance... Mais heureusement pour moi, je n'avais pas eu à en faire l'expérience moi-même : mes contacts avec le corps médical se sont bornés ces cinq dernières années à des renouvellements d'ordonnances.  Et pas question de vous parler de quelque chose sur la base de plaintes qui n'étaient pas les miennes - après tout, dans tous les pays, on trouve toujours de quoi se plaindre. 

Mais à l'occasion de ces vacances loin de chez nous, il a bien fallu se faire vacciner contre les méchantes maladies asiatiques.  Et comme vous le savez, nous n'avions pas beaucoup de temps.

Mr Ours a donc contacté le centre médical du quartier pour prendre rendez-vous. Petite précision : le système médical finlandais est divisé en une gestion publique, organisée autour des centres médicaux de quartier où on peut obtenir un rendez-vous avec une infirmière ou un médecin (non choisi) pour presque rien voire carrément gratuitement ; et un réseau privé, fort cher, où l'on se rend généralement quand on est assurés par son entreprise. Mr Ours est dans ce cas, il a un médecin au travail, mais pas moi.  Alors il a téléphoné pour nous deux au centre médical public de notre quartier et on lui a donné deux rendez-vous la semaine suivante : un rendez-vous téléphonique avec un médecin puis, trois jours plus tard, un rendez-vous avec une infirmière pour injecter les vaccins nécessaires.  On lui dit aussi de regarder sur le site officiel des vaccinations lesquelles il nous faut demander au médecin, mais sur le site en question, pour beaucoup de vaccins il est indiqué "en fonction de vos conditions de santé, consultez votre médecin".  La liste des vaccins dont nous pourrions avoir besoin est donc assez longue et nous comptons sur le médecin pour nous éclairer. Autre problème : le vaccin contre l'hépatite est obligatoire, mais j'ai déjà été vaccinée il y a dix ans, et je ne trouve aucune information fiable sur la durée de validité de ce vaccin. 

Le principe du rendez-vous téléphonique, c'est que le médecin t'appelle dans une fourchette d'une ou deux heures, et tu as droit à dix minutes de discussion pour exposer le problème et obtenir une prescription.  A l'heure du rendez-vous et pendant les deux heures suivantes, Mr Ours a donc gardé (depuis le boulot) les yeux fixés sur son téléphone, mais n'a pas reçu d'appel.  L'après-midi, il retéléphone au centre médical où on lui affirme que le médecin a indiqué avoir essayé de le joindre trois fois, sur le bon numéro - mais lui n'a aucun appel en absence. Soit. On reprogramme un rendez-vous téléphonique le lendemain.

Cette fois-ci, le médecin téléphone, mais visiblement il n'a pas beaucoup de temps à consacrer à notre cas. Mr Ours lui a à peine nommé les pays où l'on compte se rendre qu'il répond "Je vais regarder les vaccins dont vous avez besoin et l'ordonnance sera prête demain au centre médical", puis raccroche. Il ne pose aucune question à Mr Ours et Mr Ours n'a pas le temps d'en poser de son côté.  Je dois dire qu'à ce stade, je suis un peu surprise : pourquoi les vaccins nécessitent-ils une ordonnance si ça n'implique même pas une consultation médicale ? 

Bref, le lendemain, je me rends au centre médical, un petit peu stressée : la dernière (et seule) fois où j'ai eu à poser une question un peu trop complexe pour que je puisse gérer la conversation en finnois, l'infirmière m'a répondu sèchement (en finnois) "En Finlande, on parle finnois", ce qui a mis fin à la conversation. Mais cette fois-ci, j'ai la chance de tomber sur une gentille infirmière et entre son anglais limité et mon balbutiement en finnois, on s'en sort.

Heureusement, d'ailleurs, car tout ne se passe pas comme prévu : il n'y a qu'une ordonnance qui nous attend, celle au nom de mon ours, rien pour moi. L'infirmière téléphone au médecin, nous explique qu'il n'est plus disponible pour la journée (il était midi) mais qu'il téléphonerait le contenu de l'ordonnance le lendemain matin directement à la pharmacie. Là le timing devient un peu serré : on a rendez-vous pour l'injection le lendemain après-midi. L'infirmière me demande quelle pharmacie je préfère, je réponds ("Isokannel", c'est le nom d'une des deux pharmacies du quartier), et je repars avec l'ordonnance de Mr Ours. 

Le soir, on se penche à deux dessus : il y a un vaccin contre le typhus et un autre contre l'hépatite (en trois injections, exactement comme celui que j'ai déjà reçu). D'autres vaccins indiqués comme obligatoires ou conseillés sur le site ne s'y trouvent pas. On se dit qu'on va déjà prendre ceux-là et qu'on profitera du rendez-vous avec l'infirmière pour l'injection pour poser nos questions.

Le lendemain en fin de matinée, donc, je m'en vais à la pharmacie Isokannel avec l'ordonnance de Mr Ours et en espérant y trouver la mienne.  Je tombe sur une très gentille pharmacienne, mais les ennuis recommencent. D'une part, ils n'ont pas reçu l'appel du médecin. Je n'ai donc toujours pas d'ordonnance. La pharmacienne me propose de prendre deux des trois doses contre l'hépatite qui figurent sur l'ordonnance de Mr Ours, comme ça on peut tous les deux faire notre première injection. Je lui explique que j'ai déjà été vaccinée et que je ne sais pas combien de temps c'est valide. Elle vérifie ses bases de données : les informations sont conflictuelles, parfois il est indiqué que c'est à vie, parfois que c'est pour dix ans seulement. Elle téléphone à l'importateur du vaccin en Finlande, il n'en sait pas plus (un comble quand même !).  Elle me conseille donc de refaire une injection de rappel, pour être sûre. Je prends les deux doses.  Quant au deuxième vaccin, celui contre le typhus, il faut le commander et on ne le recevra que le lendemain - c'est à dire après notre rendez-vous pour l'injection. Je le commande déjà pour mon ours, et la pharmacienne me dit que quand je reçois mon ordonnance, je peux leur téléphoner pour commander ma dose à moi.

Je téléphone à Mr Ours pour lui expliquer tout ça, il me répond que puisqu'on n'a qu'un vaccin sur deux, il va annuler le rendez-vous avec l'infirmière - de toutes façons ça lui était très difficile de se libérer du boulot ce jour-là.  De mon côté, je retourne au centre médical du quartier, je retombe sur la gentille infirmière de la veille, et je lui explique le problème de l'ordonnance qui n'est pas arrivée.  Elle téléphone devant moi à la pharmacie, qui confirme avoir reçu l'ordonnance ; je me dis qu'elle a dû arriver juste après que je sois partie, pas de bol quand même.  Je demande donc un nouveau rendez-vous avec l'infirmière pour les injections, mais ils n'ont plus aucun moment de libre avant la veille de notre départ, deux semaines et demi plus tard ; on me conseille d'aller dans le privé.  Au passage, on m'apprend que mon propre rendez-vous qui a lieu quelques minutes plus tard n'a pas été annulé - suite au coup de fil de Mr Ours pour annuler notre rendez-vous commun, ils ont annulé son rendez-vous mais l'ont gardé à mon nom.  Bravo.

Tant que je suis là, j'ai aussi apporté la liste des vaccins obligatoires et conseillés sur le site internet, et on vérifie avec l'infirmière pourquoi ils ne se trouvent pas sur l'ordonnance : l'un d'eux est obligatoire pour tous les enfants finlandais (j'imagine qu'en Belgique c'est aussi le cas), un autre concerne la fièvre jaune qui ne sévit pour le moment qu'en Afrique, etc. Voilà au moins un souci de moins.  

Donc je rentre chez moi, et de là je téléphone moi-même à la pharmacie Isokannel pour leur dire que puisqu'ils ont reçu l'ordonnance, ils peuvent commander mon vaccin contre le typhus. Mais on me répond qu'ils n'ont pas reçu l'ordonnance. Là, je me dis que je suis tombée dans un monde parallèle... jusqu'à ce que la pharmacienne me dise que peut-être, l'ordonnance a été envoyée à l'autre pharmacie du quartier ! Je téléphone et oui, c'est le cas. Gros malentendu avec l'infirmière. Et cerise sur le gâteau : dans l'autre pharmacie, le vaccin pour le typhus n'a pas besoin d'être commandé, ils l'ont déjà. On se retrouve donc dans une situation inversée par rapport à celle du matin : moi j'ai mon ordonnance et mes deux vaccins, Mr Ours n'aura pas celui pour le typhus avant le lendemain, et on devra tous les deux aller se faire injecter dans le privé.

Je me dis que tant que j'y suis à gaspiller mon après-midi, je vais aller chercher mon vaccin contre le typhus et me faire injecter mes deux vaccins directement. Et là, dernière petite blague : en fait, le vaccin contre le typhus, celui qu'il nous manquait et à cause duquel on a annulé notre rendez-vous avec l'infirmière pour l'injection... ce sont des pilules à avaler. 

Résultat de l'aventure : je me suis faite injecter le jour même ma dose de vaccin contre l'hépatite dans un centre médical privé qui m'a prise directement et sans rendez-vous (remarque de l'infirmière : "mais si vous avez déjà eu les trois doses il y a dix ans, vous n'avez plus besoin de celle-ci !" - argh...), mon ours a fait faire son injection par l'infirmière du boulot, et on a tous les deux avalé religieusement nos pilules anti-typhus en méditant sur les efforts qu'il faut faire pour obtenir deux petits vaccins tous bêtes. Je vous rassure : nous n'avons attrapé aucun méchant virus pendant notre séjour.







We have not left yet. I know you are eager to accompany me in our journey to Asia, but first I want to tell you about a little confusing adventure that happened beforehand, because it is closely connected to the theme of this blog: my life in Finland.

I've heard a lot about the medical system in Finland. Pretty scary stories of people denied entry at the hospital's emergency services because they did not feel bad enough, hospitals where you are left on a bed in the hallway, appointments at the dentist that need to be arranged a year in advance ... But luckily for me, I did not have to experience it myself, my contacts with the medical profession were limited for the past five years to renewing prescriptions. And I would not write a blog post about something on the basis of complaints that were not mine - after all, in every country, there is always something to complain about.

But in preparation for these holidays so far from home, it was necessary to get vaccinated against evil Asian diseases. And as you know, we did not have much time.

Mr Bear first contacted the medical center in our area to make an appointment. Something you have to know: the Finnish health care system is divided into a public sector, organised around medical centers in every neighborhood where you can get an appointment with a nurse or doctor (you do know get to choose who), offering cheap if not downright free services, and a private network, quite expensive, where one usually goes when one is insured as part of a job contract. Mr Bear is in this case, he can consult a doctor at work, but not me. So he called on our behalf to the public medical center in our neighborhood and arranged two appointments for the next week: a telephone appointment with a doctor then, three days later, an appointment with a nurse to inject our vaccines. He was also told to consult the official vaccination website to check what kind of vaccination he needed to ask the doctor, but on the website in question, many vaccines were recommended with the note "depending on your health condition, consult your physician." As a result, the list of vaccines we might need was quite long and we relied on the doctor to enlighten us. Another problem: the vaccine against hepatitis was indicated as mandatory, but I had been vaccinated ten years ago, and I could find no reliable information on the validity of this vaccination.

The principle of the telephone appointment is that the doctor will call you some time in a range of one or two hours, and then you are entitled to ten minutes of discussion to explain the problem and get a prescription. At the time of our appointment and during the next two hours, Mr Bear was at work and kept staring at his phone, but he did not receive any call. In the afternoon, he called again the medical center and was told that the doctor had attempted to contact him three times on the right number - but he has no missed call. Whatever. A new appointment call was planned for the next day.

This time, the doctor called, but he obviously did not have much time to spend on us. Mr Bear had just named the countries where we were to go when he said, "I'll check the vaccines you need and the prescription will be ready tomorrow at the medical center," then hung up. He didn't ask a single question to Mr Bear and Mr Bear had no time to ask any either. I must say that at this point I was a little surprised: why do vaccines require a prescription if it does not even include a medical consultation?

Anyway, the next day I went to the medical center, a little worried: the last (and only) time I had to ask something a little too complex for me to manage the conversation in Finnish, the nurse replied curtly (in Finnish) "In Finland people speak Finnish," which ended the conversation. But this time, I was lucky to find a nice nurse and when combining her limited English and my stammering in Finnish, we could understand each other.

And that was fortunate, too, because things did not go as planned: there was a prescription waiting for us, but only in the name of Mr Bear, nothing for me. The nurse explained that the doctor was no longer available for the day (it was noon) but he would call the pharmacy the next morning and inform them of my prescription, so I could buy the vaccinations then. The timing was getting a little tight: we had our appointment to get the vaccinations injected the next afternoon. The nurse asked me the pharmacy I preferred, I answered ("Isokannel" which is the name of one of two pharmacies in the neighborhood), and I left with Mr Bear's prescription.

In the evening, we looked at it together: there was a vaccine against typhus and another against hepatitis (three injections, exactly like the one I had already received). There was no information on other vaccines indicated as mandatory on the website. We decided we would already take those vaccines and take profit of our appointment with the nurse for the injection to ask our questions.

The next day in the late morning, I went to the pharmacy Isokannel with Mr Bear's prescription and hoping to get my vaccinations as well. I was helped by a very nice pharmacist, but troubles started again. On the one hand, they had not received the call from the doctor. No prescription for me. The pharmacist offered that I take two of the three doses against hepatitis that were on Mr Bear's prescription, so we could both have our first injection. I explained that I had already been vaccinated and I did not know how long it was valid. She checks the pharmacy's database: information was conflicting, sometimes it was said to be valid for life, sometimes only for ten years. She called the importer of the vaccine in Finland, who did not have any information about this problem (surprising!). She thus recommended for me to take one dose as a booster, to be sure. So I took two doses, one for Mr Bear and one for me. As for the second vaccine, the one against typhus, it needed be ordered and we could not get it before the next day - that is, after our appointment for the injection. I put an order on Mr Bear's behalf, and the pharmacist told me that when I get my own prescription, I could call them to order my own dose.

I called Mr Bear to explain all this, he replied that since we were missing one vaccine, he would cancel our appointment with the nurse - anyway it was very difficult for him to leave that day. Meanwhile, I returned to the medical center, where I met the same nice nurse as the day before, and I explained the problem of the prescription that had not arrived. She called the pharmacy in front of me, and was told that my prescription had been received, so I thought it must have happened just after I left, bad timing. I therefore tried to arrange a new appointment with the nurse for our injections, but they no longer had any appointment time available until the day before our departure, two and a half weeks later. I was advised to go to a private health centre. I also learned that my appointment for the injection that should have taken place minutes later had not been canceled - following Mr Bear's call to cancel our common appointment, they had canceled it for him but had kept it in my name. Bravo.

Since I was there, I had also brought the list of mandatory vaccinations from the website, and checked with the nurse why they were not on our prescription: one of them is mandatory for all Finnish children (I guess in Belgium as well), another protected against yellow fever that currently prevailed only in Africa, etc. One less thing to worry about.

So I got home and then I called the Isokannel pharmacy to tell them that since they had received my prescription, they could order my own vaccine against typhus. But they replied that they had not received the prescription. At that point, I considered the possibility that I had fallen into a parallel world... until the pharmacist told me that perhaps the order had been sent to the other pharmacy in the neighborhood! I called and yes, that's what had happened. Big misunderstanding with the nurse. And, the icing on the cake: in the other pharmacy, typhus vaccine did not need to be ordered, they were available immediately. So we found ourselves in a situation reversed compared to our situation in the morning: I had my own prescription and my two vaccines, Mr Bear could not have the vaccination against typhus before the next day and we would both need to get our injections in the private sector.

Since my afternoon was almost wasted anyway, I went immediately to the second pharmacy to get my vaccine against typhus and then to a private health centre to have both of my vaccines injected immediately. That's when the last joke came up: the vaccine against typhus, the one that we were missing and because of which we canceled our appointment with the nurse for the injection... was no injection at all, only pills to swallow.

So the adventure ended smoothly: I had my dose of vaccine against hepatitis injected in a private medical center, the same day and without an appointment (that's when the nurse said, "but if you already had three doses ten years ago, you no longer need any! "- argh ...), Mr Bear had his injection made by a nurse at work, and we both swallowed our anti-typhus pills while meditating on the effort it takes to get two common vaccines. Don't worry: we have not caught any nasty viruses during our trip.