Le texte qui suit est très long, le ton utilisé est drôle, glauque, sérieux, irrévérencieux et direct. C’est sans chi-chi, j’essaie de ne pas dramatiser parce que c’est avant tout pour me débarrasser de tout ça que je le fais mais c’est fait avec grand respect des autres victimes.Voici comment Julien Baligant introduit le texte qu'il a publié sur le site du journal Le Soir. Il y raconte comment il a vécu la catastrophe de Buizingen, ce grave accident ferroviaire:
Pour ceux qui seraient passés à coté de l’actualité récente, le 15 février 2010 le train Mons-Bruxelles-Liège est entré en collision frontale avec un autre train en arrivant sur Bruxelles. J’ai pas vérifié depuis et j’ai pas envie mais on compterait environ 130 blessés et 18 morts, quasiment tous assis (les décédés) dans la voiture de tête du train, de première classe. C’est justement ce même wagon que j’emprunte tous les jours pour me rendre joyeusement au boulot (beh oui on a droit à la première classe quand on bosse à la SNCB) !
Julien est un rescapé, qui s'en est sorti avec de graves blessures. Dans un long texte touchant et aussi plein d'humour, il nous raconte comment il a vécu l'accident en lui-même, puis son passage à l'hôpital et sa convalescence, ses blessures et sa guérison, physiques et morales. Un récit qui vaut largement la peine d'être lu d'un bout à l'autre. Un psy lui aurait conseillé de mettre sur papier ses souvenirs, mais c'est aussi un excellent aperçu de l'horreur d'un tel accident, sous des termes beaucoup plus parlants que les articles de journaux.
Je vous invite donc à aller lire son récit, trop long pour être copié ici, sur cette page du journal Le Soir:
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